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Montréal, 28 octobre 2016 – La Fédération des établissements d’enseignement privés ne croit pas que le Palmarès des écoles secondaires soit le meilleur outil pour guider les parents dans le choix d’une école.
Si les résultats académiques de leurs élèves représentent un indicateur important pour permettre aux écoles d’évaluer et d’améliorer constamment la qualité de leur enseignement, ils ne sont pas nécessairement le meilleur indicateur pour permettre aux parents de faire un choix éclairé pour leur enfant. Selon la Fédération, les parents ont tout intérêt à visiter les écoles de leur région, à rencontrer les enseignants et à poser des questions pour s’assurer que l’enfant y trouvera la stimulation et l’aide dont il a besoin.
« Le Palmarès ne tient compte que du volet académique ; c’est une vision réductrice de ce qu’est l’éducation, explique M. Jean-Marc St-Jacques, président de la Fédération et directeur général du Collège Bourget. Au-delà du volet académique, il faut tenir compte des activités et des programmes offerts et, dans certains cas, des mesures en place pour les élèves qui ont des défis particuliers, par exemple des enfants qui s’ennuient à l’école ou encore des enfants qui ont des troubles d’apprentissage. Certains élèves vont être heureux dans une école où il y a beaucoup d’élèves et un vaste choix d’activités, d’autres seront plus à l’aise dans une plus petite école où tout le monde se connait. Le milieu de vie idéal n’est pas le même pour tous. »
Par ailleurs, la Fédération rappelle qu’il faut être prudent avec ces résultats puisque le nombre d’élèves ayant des difficultés est généralement sous-évalué dans les écoles privées. En effet, comme la subvention n’est pas ajustée pour les élèves ayant des défis particuliers qui fréquentent les écoles privées régulières, elles ne les rapportent pas systématiquement.
La réussite des garçons
La Fédération s’intéresse de façon soutenue à la question de la réussite des garçons. Ce thème est d’ailleurs fréquemment abordé lors des rencontres et des formations des cadres et des enseignants du réseau.
« Nous avons la chance de compter des spécialistes de l’éducation des garçons dans notre réseau qui partagent leur expertise avec les autres, souligne M. St-Jacques. Au cours des dernières années, plusieurs écoles privées ont mis en place des initiatives pour dynamiser l’enseignement et engager davantage les garçons dans leur réussite scolaire. On pense par exemple à la robotique pédagogique, aux concentrations technologiques ou sportives, ou encore à l’utilisation de jeux vidéo orientée vers des objectifs pédagogiques précis. Nous espérons que les consultations en cours sur la réussite éducative permettront aux écoles d’avoir la marge de manœuvre nécessaire pour implanter des solutions qui ont fait leur preuve pour amener les garçons à la réussite. Il est clair que le modèle traditionnel de la classe où tout le monde doit progresser au même rythme ne donne pas les résultats escomptés. »
À propos de la Fédération des établissements d’enseignement privés
La Fédération est un organisme à but non lucratif qui regroupe 190 établissements autonomes fréquentés par quelque 110 000 élèves répartis sur le territoire québécois, soit environ 12 % des effectifs scolaires du Québec. Les membres de la Fédération offrent des services aux élèves du
préscolaire, primaire et secondaire dans les secteurs de la formation générale et professionnelle et de l’adaptation scolaire.
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Pour information :
Geneviève Beauvais
Directrice des communications
Fédération des établissements d’enseignement privés du Québec
Tél. 514 381-8891 poste 238
beauvaisg@feep.qc.ca
Twitter : @LaFeep
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Palmarès des écoles secondaires: la FEEP encourage les parents à visiter les écoles.