Enseignement privé: Les trois grands chantiers de la persévérance scolaire
Montréal, 11 février 2014 – Alors que tous les milieux de l’éducation au Québec se mobilisent pour
accroitre la persévérance scolaire, la Fédération des établissements d’enseignement privés poursuit
avec ses membres trois grands chantiers essentiels à la réussite scolaire :
- la mise en place de programmes et de mesures pour les élèves qui ont des besoins particuliers;
- l’amélioration de l’accompagnement des élèves lors de la transition primaire-secondaire;
- la réflexion sur l’école du 21e siècle.
« Le fort sentiment d’appartenance des élèves à leur école et la richesse de la vie scolaire sont deux grands atouts de l’école privée qui soutiennent la persévérance scolaire, explique M. Jean-Marc St-Jacques, président de la Fédération. Mais nous avons décidé de ne pas nous reposer sur nos lauriers et d’en faire plus, d’où la mise en place de ces trois chantiers. »
Programmes et mesures pour les élèves qui ont des besoins particuliers
Depuis quelques années, le personnel des écoles privées membres de la Fédération a accès à une série de formations et d’ateliers pour mieux accompagner les élèves qui ont des besoins particuliers.
« Avec la formation continue des enseignants et le développement de différents outils à leur intention,
tout est mis en œuvre pour amener chaque élève à développer son plein potentiel, précise Jean-Marc
St-Jacques. L’enseignement privé est aujourd’hui accessible à un plus grand nombre d’élèves qui
peuvent bénéficier de l’encadrement propre aux écoles privées pour réussir. »
Un nombre croissant d’écoles offrent maintenant des programmes avec appui pédagogique. Les élèves qui ont plus de difficultés voient la même matière et passent les mêmes évaluations que les autres élèves. Cependant, ils profitent de plus petits groupes, avec des enseignants spécialement formés et des services d’orthopédagogie en classe. C’est le cas, par exemple, du programme Voie d’avenir au Collège St-Bernard. De plus, trois écoles privées québécoises du secteur régulier offrent la possibilité à des élèves qui ont complété le primaire avec difficulté de faire le premier cycle du secondaire en trois ans plutôt que deux.
Transition primaire-secondaire
La transition du primaire au secondaire est un moment crucial pour la persévérance scolaire. Bien des
élèves vivent difficilement ce passage et décrochent dans leur tête dès le début du secondaire, en
attendant d’avoir l’âge légal pour le faire réellement. Depuis quelques années, la Fédération offre
différentes formations et a développé un guide afin d’outiller le personnel des écoles privées pour
rendre cette transition plus aisée.
En avril 2014, les responsables des services pédagogiques des écoles secondaires privées passeront deux
jours en compagnie de leurs homologues du primaire pour se questionner sur les meilleures pratiques Ã
cet effet.
Réflexion sur l’école du 21e siècle
Le modèle de l’école québécoise date des années 1960. Ce modèle, à l’instar de ce qu’on retrouve
ailleurs dans le monde, s’est développé à l’ère industrielle. Il y a bien sûr eu des réformes et des
changements, mais à la base, il est demeuré relativement stable au cours des 50 dernières années, avec
une division des matières et des périodes prédéfinies qui débutent et se terminent au son d’une cloche.
Les élèves sont groupés en fonction de leur année de naissance. Tous sont poussés à suivre un
cheminement uniforme pour arriver au secondaire après six ans de primaire et à l’obtention d’un
diplôme après cinq ans de secondaire.
Y aurait-il moyen de faire mieux? C’est la question que se pose un comité de réflexion, composé de
plusieurs sous-groupes examinant différents aspects de l’école, de l’organisation scolaire Ã
l’engagement des élèves, en passant par la formation des enseignants et des cadres scolaires, sans
oublier la relation de l’école avec les parents et la communauté. Il semble en effet qu’aujourd’hui,
notamment avec l’avènement de nouvelles technologies et les avancées en matière de recherche sur
l’apprentissage et le développement du cerveau, il est possible de concevoir l’école autrement.
Il reste encore beaucoup de travail à faire pour poursuivre cette réflexion. Cependant, il est déjà très
clair que la relation enseignant-élève doit rester au cœur de notre système d’éducation. Comment peuton faire évoluer cette relation et lui fournir un meilleur environnement pour que l’école réponde
davantage à la réalité des jeunes du 21e siècle? Et surtout, comment pouvons-nous faire en sorte
d’échapper moins d’élèves et de permettre à chacun d’entre eux de développer son plein potentiel?
Différentes pistes sont examinées pour répondre à ces préoccupations.
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Pour information :
Geneviève Beauvais
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